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Cobain in Wonderland

14 avril 2009

OSS 117 : Rio ne Répond Plus

Oss_117_2_affiche_02Huber Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est de retour au cinéma dès demain avec un second volet de ses aventures! J'ai eu la chance de voir OSS 117 : Rio ne Répond Plus il y a deux semaine lors d'une avant-première en présence de Jean Dujardin, du réalisateur Michel Hazanavicus et d'autres acteurs du film. Autant dire que notre cher Hubert n'a pas perdu de sa prestance, je dirai même qu'il s'est bonifié! L'histoire se déroule en 1967, douze ans après le premier volet. Comme le dit la bande-annconce, le monde a changé, pas lui! OSS 117 s'envole cette fois-ci pour le Brésil où il devra récupérer des microfilms compromettant pour la France. Pour sa nouvelle mission il sera accompagné de la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad qui l'aidera entre autre à capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c'est une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit l'enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s'en sortir...

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Après un premier volet succulent sorti en 2006 ce deuxième opus de la saga OSS 117 est une nouvelle fois un régal! Le personnage est désormais bien connu du public, le film entre tout de suite dans le vif du sujet. L'humour y est encore plus poussif que dans le premier, à la limite du bon goût mais sans jamais dépasser les limites (ou presque). L'ambiance 60's a remplacé celle des 50's, mais le tout est une nouvelle fois somptueux. Contrairement aux comédies classiques, OSS 117 nous offre une photographie et des décors d'une excellente qualité, bravo aux chef décorateur qui n'a pas démérité son César pour son travail sur le premier opus. Les vêtements suivent également la tendance, les femmes sont désormais parré de robes à fleurs et de mini jupes, tandis qu'Hubert s'offre un jogging moulant et des chemises légèrement plus affriolantes, sans oublier sa coupe de cheveux aux pattes touffues.
Le plus drôle dans ce second volet reste la vision du monde de l'espion français très décalé par rapport à la réalité. Alors que dans le premier film c'était surtout son ignorance qui faisait rire, ici le machisme a pris le dessus, même si Hubert reste toujours aussi inculte, jusqu'à en être insultant. Dans les années 60 la femme prend de l'assurance et gagne en indépendance, OSS 117 paraît alors comme un relent de l'ancien monde, trop occupé à tuer pour s'apercevoir que le monde n'est plus le même. Sa rencontre avec un groupe de jeunes baba cools reste d'ailleurs un des moments les plus drôles du film!

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OSS 117 : Rio ne Répond Plus fait partie du clan très fermé des suites dépassant l'original, le thème de cette saga supportant très bien la redondance. L'humour va encore plus loin que dans le premier volet, les scènes d'action sont très bien réalisés et l'esthétisme 60's est magnifiquement retranscrit. J'attend déjà avec impatience la sortie du troisième volet!

Note : 17/20

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12 avril 2009

Ponyo sur la Falaise

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2008_ponyo3Je vous en parlait l'année dernière sur mon ancien blog lors de sa sortie au Japon, Ponyo sur la Falaise est enfin arrivé chez nous mercredi dernier! Avant de vous parler de ce film je tenais à  m'excuser du manque de posts ces dernières semaines, ayant trouvé un boulot j'ai un peu moins de temps à consacrer à ce blog, mais je vous reparlerai de tout ça dans un futur article. Place à Ponyo, le petit poisson qui voulait devenir humain. Alors est-ce que le dernier film d'animation du grand Hayao Miyazaki est à la hauteur de ses précédentes productions?

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Sans aucun doute oui! Je dirai même que c'est son meilleur film depuis Le Voyage de Chihiro (2002), Le Château Ambulant (2005) étant, selon moi un cran en dessous. Il serait facile de comparer Ponyo sur la Falaise à La Petite Sirène, histoire dont s'est ouvertement inspiré Hayao Miyazaki pour son film. Mais au delà du thème principal (un être mi-homme, mi-poisson qui souhaite devenir humain), la dernière production des studios Ghibli n'a absolument rien à voir avec le conte d'Andersen, ni même avec le film d'animation des studios Disney! Ponyo sur la Falaise signe le grand retour de Miyazaki aux histoires simples, style qui lui avait déjà porté chance avec Kiki la Petite Sorcière (1989) mais surtout avec le grand Mon Voisin Totoro (1988), un de mes films favoris. On retrouve la même innocence, le même portrait de l'enfance dans Ponyo, tout est sublimé, les couleurs sont châtoyantes. Les décors ont d'ailleurs un rendu particulier que l'on avait encore jamais vu dans un Ghibli, ils ressemblent à des coloriages, comme si c'était un enfant qui les avait crée, le résultat est tout bonnement magnifique! Comme dans Mon Voisin Totoro, le personnage principal est une jeune fille/poisson espiègle et candide, les deux personnages se ressemblent très fort. Sosuke, le petit garçon dont elle tombe amoureuse est quant à lui un peu solitaire et différents de ses camarades de classe, sa curiosité lui fera rencontrer Ponyo au bord de l'eau. Le seul élément de l'histoire qui m'ai dérangé c'est le fait que Sosuke appel ses parents par leur prénom, j'ai trouvé ça étrange et je n'ai pas compris pourquoi... Au début j'ai cru que sa mère était a grande soeur!

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L'animation est également irréprochable. Comme c'est agréable de revoir de l'animation 2D au cinéma, celà me rend encore plus impatient de découvrir le futur Grand Classique 2D de Disney, La Princesse et la Grenouille qui sortira début 2010! Certaines scènes de Ponyo sur la Falaise sont tout bonnement hallucinantes techniquement parlant, quand on se dit que tout a été fait à la main on se demande vraiment comment est-ce possible! Je pense notamment aux scènes avec toutes les petites soeurs de Ponyo, chacune étant animé indépendamment, et il y en a des dizaines en même temps à l'écran! L'autre scène qui ma subjugué étant la scène de l'arrivée de Ponyo sur la terre ferme, accompagnée d'une effroyable tempête, le dynamisme et la complexité de cette scène est tout bonnement extraordinaire, un vrai travail d'orfèvre! Et c'est ça qui me plaît dans les productions japonaises, il y a une finesse, un subtilité que l'on retrouve rarement dans les productions occidentales.
Les musiques, composées par Joe Hisaishi (le compositeur attitré de Miyazaki) sont quant à elles aussi merveilleuses que le reste. Bien qu'un peu plus classique que d'habitude, elles collent parfaitement aux différentes scènes du film et font monter d'un cran l'émotion et la beauté de certain moment clé du récit. La petite chanson du générique de fin est également excellente, très mignonne elle rentre très vite dans la tête, j'adore!

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Ponyo sur la Falaise  s'avère un film d'une beauté et d'une subtilité rare, un nouveau bijou des studio Ghibli qui fait dores et déjà parti de mes favoris. Moins complexe que Princesse Mononoké ou même Le Voyage de Chihiro, Ponyo sur la Falaise n'en reste pas moins extrêment poétique, chaleureux, magnifique et techniquement parfait, une nouvelle oeuvre d'art signé Miyazaki qui brille par sa simplicité!

Note : 18/20

22 février 2009

Des films Disney rares en VOD

TF1_VisionPour une fois que tf1 fait quelque chose de bien il fallait que je vous en parle. Depuis peu on peut retrouver sur TF1 Vision, leur site de VOD (Video On Demand bande d'incultes) bon nombre de films live Disney rares, traduisez par jamais sortis en DVD en France. Bon malheureusement pour les puristes tout ces films sont en vf, aucune vostfr à l'horizon... Enfin ne crachons pas dans la soupe, les films sont en très bonne qualité et louables pour 48h au prix de 3,99€. Retrouvez ci-dessous une liste de divers films Disney jamais sorti en DVD en France et visionnables sur tf1 vision :

- Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons (1952)
- Le Désert Vivant (1953)
- L'Enlèvement de David Balfour (1960)
- Les Enfants du Capitaine Grant (1962)
- L'Incroyable Randonnée (1963)
- Lt. Robinson Crusoë (1966)
- Charlie le Cougar (1967)
- Un Singulier Directeur (1971)
- 3 Etoiles, 36 Chandelles (1972)
- La Course au Trésor (1977)
- Le Chat Qui Vient de l'Espace (1978)
- Condorman (1981)
- Kalahari (1992)

Si quelques un de ces films ne vous disent rien, ou même peut-être tous c'est tout à fait normal, ils ne sont pas rares pour rien! Pour autant certain valent vraiment le détour, rareté ne rime pas forcément avec médiocrité. Si vous voulez en savoir plus sur tout ces films je vous conseil vivement d'aller consulter leur fiches très complètes sur le célèbre et excellent site Zuzu Disney.

12 février 2009

L'Etrange Histoire de Benjamin Button

curious_case_of_benjamin_button_ver3_xlg_02Après un retour remarqué en 2007 avec Zodiac, David Fincher nous revient en ce début d'année 2009 avec un projet de longue date enfin terminé : L'Etrange Histoire de Benjamin Button. Et en effet l'histoire de ce film est bien étrange! Nous suivons les aventures de Benjamin Button (Brad Pitt), jeune orphlin vivant à la Nouvelle Orléans, nous assistons à toute les grandes étapes de son existence, mais dans le sens inverse! Car Benjamin n'est pas un enfant comme les autres, il est né avec l'apparence d'un vieillard et rajeunit au fil des années. Son destin croisera celui de Daisy (Cate Blanchett), dont il tombera follement amoureux. Malgré son "handicap", Benjamin fera tout pour faire durer cet amour à travers le temps...

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L'Etrange Histoire de Benjamin Button est sans nul doute l'un des films les plus originales de l'année. Le destin extraordinaire de cet homme qui rajeunit au lieu de vieillir est touchant, souvent drôle mais aussi triste. Imaginez, toute les personnes que vous aimez disparaissent, vieillissent, alors que vous devenez de plus en plus jeune! L'histoire d'amour entre Benjamin et Daisy, bien qu'étant le fil conducteur de l'histoire n'arrive pas à vraiment toucher le spectateur, enfin en tout cas pour ma part je n'ai pas trouvé leur relation passionnante... C'est un peu le défaut de ce film pourtant très bon : il ne touche pas assez. David Fincher n'a pas pris beaucoup de risque et le film reste au final assez classique malgré une histoire complètement décalée.
A part ce problème, le reste est d'une qualité rare. Brad Pitt joue à merveille, que ce soit en vieillard ou en jeune homme. Cela n'a d'ailleurs pas dut-être facile car on ne voit que le visage de l'acteur durant une bonne partie du film (rajouté en suite  par ordinateur sur le un corps approprié à son âge). Cate Blanchett est un peu plus effacée mais reste très bonne.
Si il y a bien quelque chose de réussi dans ce film ce sont bien les effets spéciaux qui sont tout bonnement extraordinaires! La plupart des effets sont invisibles à l'oeil nu et bluffants de réalisme. Je pense que celui qui m'a le plus impressionné fut la découverte des acteurs plus jeunes. Revoir Brad Pitt avec 15 ans de moins est assez étrange mais vraiment très bien fait, on se croirait revenu au temps de Légendes d'Automne! En voyant le résultat on comprend mieux que le réalisateur ait voulut attendre que les effets numériques progressent avant de se lancer dans ce projet.

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Projet de longue date, L'Etrange Histoire de Benjamin Button n'est pas sans rappeler un certain Forest Gump mais en un peu moins réussi. Fort d'un casting de luxe et d'effets spéciaux extraordinaires, le film pêche par quelques longueurs et une histoire d'amour trop classique pour être vraiment touchante. Mais cela n'en fait pas un mauvais film, bien au contraire, seulement je pense que David Fincher est capable de mieux. Très bon film donc, mais pas un chef-d'œuvre.

Note : 16/20

8 février 2009

M.I.A. - Paper Planes

Depuis qu'Alix et moi avons découvert cette chanson dans Slumdog Millionaire on n'arrête pas de la passer en boucle, on adore! Enjoy :

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4 février 2009

Volt, Star Malgré Lui

Affiche_am_ricaine_02Ca y'est je l'ai vu, il était temps! Il aura donc fallut que j'attende la sortie officielle pour découvrir le dernier Grand Classique Disney, ayant raté l'avant-première du mois de janvier. Dernier né des studios Disney, Volt, Star Malgré Lui  est le troisième Grand Classique entièrement réalisé en images de synthèse. C'est également la première réalisation des studios sur laquelle John Lasseter (producteur exécutif) a eu un contrôle total, virant Chris Sander le premier réalisateur (remplacé par Chris Williams et Byron Howard) et modifiant en profondeur le scénario, d'où un changement de titre en cours de route, passant d'American Dog à Bolt. Après le flop monumental de Bienvenue chez les Robinson en 2007, les studios Disney se devaient de renouer avec le succés, ou tu du moins avec la qualité, au risque de perdre définitevement un public déjà beaucoup moins enthousiaste depuis le début des années 2000...

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Depuis le rachat des studios Pixar par Disney en 2006, le studio à la lampe de bureau n'a cessé de déteindre sur son grand frère. Normal me direz-vous, John Lasseter a désormais une place importante au sein de la compagnie, que ce soit en animation ou au sein de l'imagineering (branche s'occupant des différents parcs). Volt, Star Malgré Lui  en est un parfait exemple. Techniquement tout d'abord, le bond technologique entre ce film et son prédecesseur est tout bonnement énorme! Alors que les studios Disney étaient à la traîne dans ce domaine depuis 2005, avec Pixar sous le coude, ils se retrouvent dans le peloton de tête des meilleurs studios d'animation 3D! Que ce soit les décors, les textures ou l'animation des personnages, tout est bien plus beau que dans Bienvenue chez les Robinson. Les décors en particulier sont de toute beauté, grâce à une nouvelle technique donnant une impression de fonds peints à la main. Le résultat est tout bonnement sublime, surtout pour les décors végétaux. Les effets de fumée sont également bluffant de réalisme, tout comme les effets aquatiques. L'animation des différents personnages est quant à elle excellente, même si ce n'est pas encore du niveau d'un Pixar. Le design des personnages rappel également celui de films Pixar tels que Les Indestructibles ou Ratatouille. Mais qui s'en plaindrait, c'est du très haut niveau, même si ça peut ne pas plaire à tout le monde.

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Avec le changement de réalisateur et le remaniement du scénario, la trame principale de Volt, Star Malgré Lui  avait fait peur à de nombreux fans, reprenant dans les grandes lignes l'histoire de 101 Dalmatiens 2 : Sur les traces des Héros. Alors qu'en est-il après avoir vu le film? Eh bien pour ma part l'impression est resté, même si au final le film est bien plus éloigné de cette suite que l'on aurait put l'imaginer. Le gros problème vient en fait de ce thème (le personnage qui se prend pour un héros), vu et revu au cinéma. L'histoire est agréable à suivre dans son ensemble mais tout reste assez prévisible. L'autre thème du fim (le voyage initiatique) a encore été plus souvent exploité au cinéma que le précèdent, et déjà plusieurs fois par Disney qui plus est! Mais c'est dans sa forme que le film séduit. La réalisation tout d'abord est d'une efficacité surprenante. Les deux jeunes réalisateurs ont effectué un merveilleux travail de mise en scène, en particulier lors des scènes d'action, un régal pour les mirettes! Brad Bird (le réalisateur de Les Indestructibles et Ratatouille) a trouvé des adversaires à sa taille! J'avais un peu peur qu'ils gâchent le projet de Chris Sanders (le papa de Lilo & Stitch parti depuis travailler sur Monsters vs Aliens chez Dreamworks), mais en fait pas du tout, ils ont réussit à donner leur propre version de l'histoire. Mon seul regret est de ne pas avoir put voir ce qu'aurait donné le film s'il avait été réalisé par Chris...

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Les personnages principaux ont aussi leur part de responsabilité dans la réussite du film, et en premier lieu Volt, le héros. Cette boule de poil est vraiment trop mignonne! Il est amusant de voir ce brave toutou être très sérieux pendant une grosse partie du film, je pense que c'est ce contraste entre son physique et son comportement qui le rend vraiment irrésistible. Par contre je n'ai pas aimé sa voix française (Richard Aconina) qui parlait vraiment trop du nez. Mitaine la chatte de goutière est également excellente. Prisonnière de Volt, elle apprendra beaucoup de choses sur elle-même. Interprétée en VF par Marie Vincent (la voix de Fran dans Une Nounou d'Enfer), le personnage est sublimé par ce doublage de grande qualité. Rhino le hamster est quant à lui intéressant mais peut-être un peu lourd à la longue, même si certain gags le mettant en scène sont hilarants. Penny, la maîtresse de Volt est une jeune ado pleine de vie mais n'a pas grand intérêt. C'est également le cas du vrai/faux méchant. Les autres personnages sont plutôt réussis mais rien de vraiment mémorable non plus. Les pigeons ne sont pas très drôles, les chats sont amusants et les différents protagonistes humains (l'agent, la mère de Penny, le réalisateur) sont plutôt fades.
La bande originale est elle, de grande qualité, John Powell le compositeur a fait du très bon boulot! Les morceaux accompagnant les scènes d'action sont rythmés et efficaces, et ceux des scènes plus calmes moins présente mais tout aussi agréables. Seul ombre au tableau, l'horrible VF du morceau Barking at the Moon qui casse un peu l'ambiance du fim en plein milieu. Les paroles sont d'une nullité affligeante : Un chien, un chat et un hamster, c'est le secret du bonheuuuuuuurrrr... N'importe quoi!

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Fort d'une animation de qualité, de personnages charismatiques et d'un scénario efficace, Volt, Star Malgré Lui est sans aucun doute un des meilleurs Disney de ces dernières années. Mais cela ne fait pas de lui un chef-d'œuvre, loin de là. Le film pêche par un manque de rythme en milieu de récit et des thèmes déjà surexploités au cinéma. Malgré cela il reste un excellent divertissement qui n'a pas à rougir face à la concurrence. Le studios Disney peuvent être fiers de leur nouveau bébé qui leur permettent de revenir sur la bonne voie, vivement le prochain!

Note : 15/20

26 janvier 2009

Le premier VRAI cartoon en couleurs

Il arrive parfois que l'on soit persuadé de certaines choses ou évènements, que l'on est sur de détenir la vérité. Comme par exemple on est certain que le premier homme qui a marché sur la Lune était Neil Amstrong en 1969, que les enfants préfèrent les frites aux épinards ou bien encore qu'Amanda Lear est un homme... De temps à autre une de ces vérités se révèle en fait être fausse et tout est alors chamboulé. Tenez par exemple aujourdh'ui je viens de découvrir que le tout premier cartoon en couleurs n'était pas Flowers and Trees (1932) et encore moins un Disney! Il s'agit en fait d'une séquence d'introduction d'un film de 1930, The King of Jazz, produit par les studios Universal et réalisé par Walter Lantz (le futur papa de Woody Woodpecker). Bon évidemment on ne peut pas parler de cartoon à part entière étant donné qu'il s'agit d'une séquence d'un long métrage. La couleurs est également encore à ses balbutiements, le procédé technicolor n'utilisait à l'époque que deux couleurs au lieu de trois. Mais celà dit cette scène reste tout de même la toute première séquence animée en couleurs. Voici l'extrait en question :

En parlant d'animation j'imagine que la plupart d'entre vous êtes persuadé que Blanche Neige et les Sept Nains est le tout premier long-métrage d'animation. Et bien non, il s'agissait en fait du quatrième! En 1917 le réalisateur argentin Quirino Cristiani réalisa El apostol (L'Apôtre) puis Sin dejar rastros en 1918, deux longs métrages d'animation en papier découpés. Par la suite, la réalisatrice allemande Lotte Reiniger signa en 1926 Die Abenteuer des Prinzen Achmed (Les Aventures du Prince Achmed) fabriqué en silhouette animées, dont voici un extrait (ne faites pas attention à la musique, elle n'a rien à voir) :

Ce film n'est pas sans rappeler Princes et Princesses, long métrage d'animation en ombre chinoise de Michel Ocelot sorti en 2000, soit 74 ans plus tard. Die Abenteuer des Prinzen Achmed est un film remarquable mais trop peu connu du grand public, écrasé par le succés de Blanche Neige et les Sept Nains . Si ce film vous intéresse il est disponible ici en DVD zone 1 (pas d'édition française malheureusement).

23 janvier 2009

Madagascar 2

14_02Concurrent favoris de Pixar depuis le "grand" Shrek sorti en 2001, les studios Dreamworks nous reviennent fin 2008 avec leur nouveau film toujours aussi novateur puisqu'il s'agit d'une suite... Madagascar 2. Etant comme vous le savez un grand fan des studios Disney et Pixar, il m'est difficile de rester objectif face à ce genre de conner... euh d'oeuvre cinématographique ^^! Je m'excuse donc d'avance auprès des fans de Dreamworks (qui de toute manière ne doivent pas être très nombreux sur ces pages), je suis nul, je suis une merde, je n'ai rien compris à la subtilité des films d'animation de ce studio... N'empêche que pour le moment ils sont bien en train de nous baiser les ptits shreks, ils ont même pris la place du sacro-saint Disney de Noël... Bon allez, l'échauffement est terminé, let's go to the party!

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Madagascar 2 est sans surprise une déception. Le film reste dans la veine du premier opus dont le seul élément qui m'avait plut était le graphisme des personnages un peu plus recherché qu'à l'habitude. On reste encore dans le thème préféré des productions Dreamworks : les animaux qui dansent... Je ne comprendrai jamais d'où est venu cette idée que pour faire un film d'animation 3D qui marche au box office il fallait des animaux qui dansent! Ca me rappel les premier scénarios de cartoons muets... Le scénario est donc loin de la subtilité d'un Pixar (ai-je besoin de le préciser), les gags sont lourds et les personnages toujours aussi fatiguants.   
Côté casting nous retrouvons nos chers héros de la brousse au grand complet : le lion showman, le zèbre des quartiers, la girafe hypocondriaque et l'hippopotame à la grande gueule. Les pinguins sont également de retour pour mon plus grand plaisir car ce sont eux qui avaient sauvé le casting du premier film. On reprend donc les même personnages et on refait à peu près la même chose que dans le premier opus. Les acteurs interprétant les voix sont également de retour avec au premier plan José Garcia, Marina Foïs et Jean-Paul Rouve, tout trois parfaits dans leur rôle il faut bien l'avouer.
Techniquement c'est quand-même plutôt joli, même si niveau animation il y a encore du boulot par rapport à la concurrence. La 3D a évolué depuis le premier film et l'ensemble est assez agréable pour les mirettes. Graphiquement il n'y a pas de changement, c'est aussi plaisant que dans le premier film, les nouveaux personnages s'intègrent parfaitement aux anciens.

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Madagascar 2 reste donc fidèle à son studio de création, c'est à dire prévisible, peu inspiré, lourd et totalement dénué de risques artistiques. Néanmoins je dois avouer que ce n'est pas non plus un mauvais film, graphiquement cela reste agréable, le gags en feront rire plus d'un et l'histoire se laisse suivre... Médiocre oui, mais pas inintéressant pour autant (enfin pas pour tout le monde).

Note : 11/20

15 janvier 2009

Slumdog Millionaire

19026767_02Un nouveau film de Danny Boyle (le réalisateur de Trainspotting et 28 Jours Plus Tard) qui se passe en Inde avec au centre du récit le célèbre jeu TV, Qui Veut Gagner des Millions?... Voilà de quoi aiguiser ma curiosité! Slumdog Millionaire raconte l'histoire de Jamal Malik, un jeune indien musulman ayant grandit des un bidonville et qui se retrouve candidat da la version indienne du célèbre jeu TV. Alors qu'il s'apprête à gagner le gros lot en répondant à la dernière question il est arrêté par la police qui le soupçonne de tricherie. Jamal leur raconte alors une bonne partie de sa vie et des évènements tragiques qui lui ont permis de répondre aux questions du jeux...

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Slumdog Millionaire est une belle réussite! L'histoire de Jamal est tout bonnement extraordinaire, de son enfance misérable à la rencontre avec la femme de sa vie, tout y passe. Mort, amour, haine, trahison, argent (le thème préféré du réalisateur), on peut dire qu'on est servi! L'histoire se concentre sur un trio de personnages atypiques que l'on voit évoluer tout au long du film, passant de l'enfance à l'âge adulte. Les transitions entre les âges et les différents acteurs qui les interprète sont d'ailleurs très bien fichus.
Le récit est, en plus d'être passionnant, superbement filmé, et le style "flash back" parfaitement maîtrisé, ce qui n'est pas si simple. Pour un réalisateur anglais je trouve que Danny Boyle a sut filmer l'Inde de manière très réaliste et les différents personnages sont tous crédibles. D'ailleurs j'ai été ébahi par la qualité d'interprétation des jeunes acteurs, ils ont vraiment pris leur rôle très au sérieux! Le reste du casting est également de qualité, mélangeant nouveaux venus et grandes stars de bollywood, ils sont tous remarquables.

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Après un Sunshine plutôt décevant, Danny Boyle remonte dans mon estime grâce à ce nouveau film! Avec une histoire intense, des personnages attachants et une réalisation très dynamique, Slumdog Millionaire est une franche réusssite, l'année 2009 commence très bien! Et ne ratez surtout pas le générique de fin tout simplement mythique!

Note : 16/20

8 janvier 2009

Mon premier Blu-ray Disc : Le Renard et l'Enfant

8717418170950_02Alors que j'ai toujours cru que mon premier Blu-ray Disc serait celui de La Belle au Bois Dormant, voilà qu'on m'offre pour Noël celui de Le Renard et l'Enfant, le dernier film de Luc Jacquet (le réalisateur de La Marche de l'Empereur)! Une bien belle surprise de la part des parents de ma chérie, ça fait toujours plaisir! Pour le moment je n'ai qu'un lecteur Blu-ray sur mon nouvel ordinateur (un autre cadeau de Papa Noël), il ne me manque qu'un écran 24 pouces pour pouvoir pleinement en profiter, ce qui ne serait trop tarder... Ca me rappel mon premier lecteur DVD qui était également sur ordinateur, j'étais excité comme un gosse (en même temps j'étais un gosse). Me voilà donc parti à la découverte d'un nouveau monde magique, celui de la Haute Définition, youpla boum!

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Le Renard et l'Enfant s'est avéré une excellente démo technique pour le Blu-ray, avec ses décors grandioses magnifiquement filmés. Visuellement on frise la perfection, je ne suis pas un professionnel des critiques d'images mais je dois dire que j'ai été impressionné! Le rendu des contrastes et des couleurs est tout bonnement hallucinant, avec en sus une netteté d'image extraordinaire. Par contre il y a un élément avec lequel j'ai un peu de mal en Blu-ray, c'est la présence du grain de la pellicule. Certain trouve ça génial (l'image est tellement net qu'on voit le grain, trop bieeeeen), moi je trouve que ça parasite l'image, je préfère les films tournés en numérique, au moins il n'y a pas ce problème.
N'ayant pas d'installation audio digne de ce nom je ne saurais vous dire si le son était de grande qualité... Pour ce qui est des bonus malheureusement aucun n'exploite vraiment les capacités du Blu-ray. On a droit à un commentaire audio du réalisateur, un making-of en deux parties, un documentaire sur les repérages, les essais de la jeune actrice principale ainsi qu'une bande-annonce et une featurette sur les effets spéciaux d'une scène. J'en attendais un peu plus de ce côté, surtout que Disney a déjà fait mieux sur ce format (Le Renard et l'Enfant est un film Walt Disney Studios Motion Pictures France)

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Pour ce qui est du film, le résultat est un peu moins glorieux... Alors oui les décors sont sublimes, Bertille Noël-Bruneau, la jeune actrice principale est mignonne comme tout, mais la sauce ne prend pas. Le film manque de rythme, il n'y a pas vraiment de récit bien établi. Comme il est dit dans le making-of, l'équipe était au service du bon vouloir des renards, la réalisation a donc dut être assez chaotique et ça se ressent au final. Malgré cela j'ai tout de même passé un agréable moment, j'en ai appris un peu plus sur la vie des renards (ben ouais c'et super intéressant non?) et rien que pour la beauté des décors ça vaut le coup d'oeil. Le seul élément qui m'ai vraiment barbé ce sont les interventions d'Isabelle Carré en voix off, je sais pas pourquoi mais elle m'a énervé, un peu trop gentille pour être sincère surement. C'est un film que je conseillerai avant-tout au jeune public et à ceux qui veulent prendre une bonne dose de verdure dans la tronche toujours bien agréable en période hivernale!

Note Blu-ray : 15/20

Note film : 12/20

Ah puis au fait : bonne annéeeeeeee!

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